Le sultan Abd-oul-Hamid I I (1842-1918)
1. La situation politique en Turquie
Le comité Jeune-Turquie, œuvrant depuis bien longtemps pour la réforme des institutions ottomanes, et suite à quelques échecs, entreprit un renouveau dans sa méthode de travail et constitua un nouveau comité « Union et Progrès ». Il obligea alors le Sultan Abd-oul-Hamid, en 1908, à rétablir la Constitution déjà approuvée en 1876, mais qu’il a tardé à mettre en vigueur, afin qu’il puisse exercer le pouvoir absolu. Devant la mauvaise volonté du Sultan, les Jeunes-Turcs le poussèrent à abdiquer. Ils proclamèrent alors Mohammad Rachad sultan en 1909.
Bien que la Constitution garantissait les libertés d’expression et de réunion, il en était autrement sur le terrain. Au lieu de se réjouir, les Capucins se méfient, accusant la franc-maçonnerie d’être à l’origine des Jeunes-Turcs et expriment leur crainte d’un plan en vue pour l’extermination des chrétiens.
2. Jugement du P. Thomas
Le P. Thomas analyse, avec clairvoyance, la situation politico-religieuse créée par la nouvelle Constitution :
Deux mots sur l’état actuel de l’Empire Turc. Il semble que les heures terribles des massacres soient passées. Toutefois la Turquie se trouve dans une autre phase non moins terrible. Elle se trouve dans un embrouillage et un désarroi général…
Les Jeunes-Turcs sont sans religion ou plutôt ils sont les vrais francs-maçons de l’Orient. Après avoir aboli le système du gouvernement et proclamé la Constitution, ils ont formé presque dans toutes les villes des clubs sous le nom séduisant de Comité d’Union et Progrès. Ce titre charme et fascine beaucoup les gens qui composent le pays et qui, de siècle en siècle, se combattaient avec rage.
Et comme les multiples religions sont celles qui séparent les différents éléments, il se trouve que dans ces réunions qui se tiennent fréquemment, on ne parle ordinairement que contre les différentes croyances, pour les avilir, les railler et finalement arracher la dernière étincelle de foi qui leur reste. Il est sûr que certains catholiques fréquentent ces réunions diaboliques.
D’autre part, ils sont catholiques de nom et rien de plus. Rarement ils assistent à la Sainte Messe les dimanches; rarement ils s’approchent des Saints Sacrements. Les schismes d’Orient ont brûlé, assoupi, tué l’esprit chrétien chez les simples fidèles qui se trouvent dans l’ignorance. Ils en ont fait des païens. Ils ne leur ont laissé que le signe de la Croix avec lequel ils se signent quelquefois. Ainsi donc nos catholiques participent eux aussi à ces défauts même de la race.
Aussi pour les missionnaires, c’est un travail bien ingrat. Il faut commencer par les arracher de leurs superstitions qu’ils avaient rejetées autrefois. Une autre question est que ce nouveau régime politique fait miroiter une véritable espérance pour les pauvres turcs puisque dans ce changement de gouvernement et par sa manière de faire, il leur enlève un peu le fanatisme et les rend plus tolérants pour toute croyance et par cela les rend plus traitables et prêts à se rendre aux raisons et au bon sens.
Mais tout est entre les mains de Dieu qui fait que toutes les nations peuvent être guéries. On ne peut nier que les Jeunes-Turcs ont soif de progrès, ils cherchent à établir entre les éléments différents des relations plus amicales et plus fraternelles, à étouffer les germes de haine qui font du mal, aussi bien à ceux qui les nourrissent qu’à ceux qui les subissent.
Mais il est impossible que la force brutale d’un gouvernement athée puisse réaliser un tel projet et donner au monde souffrant pendant un temps si long la félicité au moins ici. Nous l’avons constaté… 1
Le P. Thomas revient à la charge un an plus tard :
Deux mots sur la population en général. La liberté donnée par le gouvernement turc à son peuple devient un poison. Les sujets n’étaient pas préparés à comprendre et à recevoir la liberté proclamée. Comme elle l’a été donnée à l’improviste, en soi cela aurait dû être un progrès pour cette population, ce fut pour elle un grand malheur.
Les conditions ambiantes, tant physiques que morales, de sa vie et de son éducation, ne la prédisposaient pas à la recevoir. Pour cela, les chrétiens enthousiasmés vont tomber victimes de leurs libertés. Ils forment des clubs et sans aucun scrupule s’enlisent dans l’athéisme et par conséquence dans l’immoralité. Dans leurs réunions, ils prédisent l’extermination des prêtres et mille autres extravagances. Ils ont formé dix commandements qui sont de fait opposés à ceux de Dieu. 2
3. Jugement concordant du P. Ludovic d’Eurre
Le P. Ludovic d’Eurre, missionnaire à Kharpout, est du même avis :
…les missionnaires n’ont guère à compter sur la nouvelle Constitution ottomane pour la cause catholique. Turcs et chrétiens s’attachent plus fortement que par le passé à leurs erreurs. D’ailleurs le mouvement provoqué est un mouvement maçonnique et par conséquent rien de bon à attendre de ce côté. Cette prétendue liberté accordée aux chrétiens n’aura pour eux aucun résultat pratique. Plaise à Dieu qu’elle ne leur fasse perdre le peu de foi qu’il leur reste encore. 3
Dans une seconde lettre, un an plus tard, ce même P. Ludovic est plus catégorique :
La Jeune-Turquie ne vaut pas mieux que l’ancienne, et loin d’avoir une plus grande liberté, les missionnaires sont menacés de se voir enlever les privilèges que leur donnaient les Capitulations. On souffre à peine les étrangers. Que deviendraient-ils s’ils n’avaient plus de privilèges… La situation n’est pas brillante en Turquie, mais il y a des âmes à sauver et cela doit nous suffire. 4
4. Jugement du P. Jean-Baptiste de Castrogiovanni
Après la proclamation de la Constitution, l’esprit de libertinage et d’indifférence religieuse s’est introduit dans toutes les Eglises des chrétiens. Chez les catholiques cependant cela est moins général que chez les schismatiques. Ceux-ci se sont constitués en sociétés: société tout à fait athée, elle n’admet aucune religion, tient des conférences anti-religieuses et anti-morales, et organise des représentations auxquelles concourent des gens de tout sexe et âge, non seulement des schismatiques mais encore d’innocents catholiques qui se laissent attirer par la curiosité.
Mais, grâce à Dieu, le clergé catholique est vigilant et fait tout son possible pour tenir son troupeau éloigné. Les commissaires révolutionnaires tournent dans toutes les régions. Ici, ils ont une société libérale qui admet toute sorte de religions et l’égalité de chaque citoyen. Le gouvernement laisse faire, mais il a interdit et fermé leurs écoles.
Ceci étant, selon moi, il n’y a plus d’espoir, du moins pour le moment, de nouvelles conversions au catholicisme. C’est la raison principale pour laquelle le P. Colomban se lamente de la diminution des élèves dans notre école et du peu de ferveur qui existe chez ceux qui restent. 5
5. La lucidité des Capucins
Cette lucidité et cette clairvoyance face à la Constitution et au parti Jeunes-Turcs font honneur aux Capucins. Qu’auraient-ils dit s’ils avaient connu de plus près les dirigeants du Mouvement : Anwar Pacha, Talaat Pacha, Jamal Pacha, un trio d’hommes pervers qui avaient en tête bien autre chose que l’Union et le Progrès.
Union, pour eux, était donner le pouvoir à une race, la race turque, ce qui veut dire se débarrasser en temps opportun et par tous les moyens de tout ce qui n’est pas turc, des Arméniens en premier lieu, et aussi de tous les Chrétiens. Anwar Pacha n’avait-il pas déclaré un jour : « Je ne veux plus de chrétiens en Turquie ». 6
Progrès, pour eux, signifiait se débarrasser des lourdes entraves des religions et établir un État totalitaire. Les chrétiens tombèrent dans le piège, en pensant que le laïcisme les libérerait du joug musulman et de leur état de « dhimmi » ou d’ « orphelins de Mahomet », de « giaours » et autres appellations discriminatoires.
Faisant écho à nos Capucins, le P. Rhétoré met en cause, lui aussi, la franc-maçonnerie :
La culture islamique moderne c’est le franc maçonnisme introduit dans l’Islamisme… On a même vu leurs chefs religieux [chefs des chrétiens non arméniens] donner naïvement la main à ces Jeunes-Turcs franc-maçons qui leur promettaient tout et finalement les ont fait massacrer…
Ce gouvernement était né esclave des francs-maçons, il devait marcher à leur queue comme le modeste toutou suit son maître… 7 Un musulman bien pensant disait : Oui, c’est pour votre religion que vous avez été persécutés, car les Jeunes-Turcs sont des francs-maçons qui ne veulent d’aucune religion, pas même de la nôtre qu’ils ruinent déjà par l’exemple de leur impiété. 8
6. Les Massacres de la Cilicie en 1909
La politique projetée peut se résumer en deux mots : Panturquisme et Panislamisme. On le vit bien, moins d’un an après la proclamation de la Constitution. En effet, en avril 1909, le Comité Jeune-Turc déclencha, sans aucune raison, le massacre des Arméniens d’Antioche et d’autres villes de la Cilicie. Ne dirait-on pas un test opéré pour expérimenter comment organiser, le jour venu, le massacre total des Arméniens et des Chrétiens pour ne laisser en scène que les Turcs et les Musulmans ?
Le P. Jérôme, supérieur de la Mission de Syrie, publie un long article relatant les massacres en Cilicie. Nous lui empruntons quelques passages :
Antioche compte environ 25.000 Musulmans, 6000 Grecs et 700 Arméniens. Notre station compte trois missionnaires, dont deux Pères et un Frère. Nous y avons également cinq Sœurs de la Congrégation de Saint-Joseph de l’Apparition. Toutes proportions gardées, c’est en cette ville que le carnage a été le plus grand. Il s’élève au tiers de la population arménienne : 300 sur 900. Tous les hommes ont été massacrés. À peine en reste-t-il une cinquantaine. À Adana le nombre des victimes est 2000 environ sur une population de 20.000 Arméniens ; à Tarsous, de 100 sur 4000 Arméniens ; à Kessal, de 180 sur plusieurs milliers. Je ne parle pas des victimes beaucoup plus nombreuses qui ont été massacrées dans les villages et les fermes. Antioche n’a pas connu, comme Adana et Tartous, les horreurs de l’incendie ; il y aurait eu risque pour des palais turcs à proximité. Mais cette ville a connu toutes les horreurs d’un massacre sans pitié.
Le dimanche, 18 avril, écrivent nos missionnaires, nous avions une petite représentation théâtrale dans notre salle de classe… Au sortir de la séance, des bruits et menaces de massacres commencent à circuler dans la ville et à y semer l’inquiétude… Notre domestique, un Arménien, étant allé à son habitude faire ses petites emplettes au bazar, revient bientôt tout effaré : « Rentrez et ne sortez plus, lui avait dit un ami, si vous voulez qu’il ne vous arrive pas malheur ». Quelques visites que je fis aussitôt chez des personnes en situation d’être bien renseignées confirmèrent ces craintes : on pouvait s’attendre à tout.
À deux heures de l’après-midi, dit le P. Célestin, je me rendis au sérail chez le Kaïmakam (gouverneur de la ville). Je lui exprimai mes inquiétudes et lui demandai de vouloir bien aviser à la sécurité de nos missions françaises —notre résidence et celle des Sœurs. Il me répond : « Il n’y a rien à craindre : tout est tranquille ; et, en cas de danger, je saurai faire mon devoir ». Pareille assurance, renouvelée depuis, a été autant de fois démentie par les faits. En effet, à peine rentré à la Mission, j’aperçus une foule de Turcs revenant du sérail : ils avaient reçu l’ordre du massacre. Deux heures après la fusillade commençait…
Le massacre et le pillage avaient été organisés en règle. Dès les premières alertes, en effet, le Kaïmakam et les Aghas s’étaient rendus dans le quartier arménien, assurant aux habitants qu’il n’y avait rien à craindre, que les Turcs étaient rentrés chez eux. C’est au milieu de ces déclarations pacifiques et perfides que le carnage a commencé. Les massacreurs se ruaient sur chaque maison, enfonçant portes et fenêtres. À peine entrés, ils égorgeaient les hommes et les enfants, en leur faisant endurer toutes sortes de supplices : ils leur arrachaient les yeux, les coupaient, tout vivants, en morceaux. 9 La plume se refuse à décrire toutes les horreurs commises en ces jours terribles. La maison était livrée au pillage. Les femmes turques venaient recevoir le butin des mains de leurs maris, les encourageant de leurs cris : hou ! hou ! hou ! Pendant ce temps, on terrifiait les femmes, on les fouillait, on les maltraitait, pour les obliger à découvrir la cachette qui renfermait l’argent et les bijoux. On enlevait aux femmes riches leurs beaux vêtements ; elles étaient contraintes de se couvrir de haillons. On leur arrachait avec cruauté leurs bijoux. Nous avons vu une de ces femmes dont le lobe de l’oreille a été emporté en même temps que la boucle qui y était attachée. On menaça une autre femme de lui couper les bras si elle ne cédait pas immédiatement les bracelets qu’elle portait. Des femmes et des jeunes filles ont été conduites dans les maisons des grands (Aghas) dans l’intention d’en faire des esclaves…
Un policier de nos voisins vint nous demander si nous désirions du secours. Nous lui demandons des soldats. On nous envoie un seul. Nous le faisons causer. Il nous dit qu’il revient du massacre, nous raconte ce qu’il croit être ses prouesses : « Nous ne voulons pas en laisser un seul vivant, nous dit-il. C’est dans la nuit du dimanche au lundi que l’ordre est arrivé par télégramme de tout exterminer. 10 Nous avons fait la prière, ajoute-t-il, avant de commencer ».
Les cadavres de ceux retrouvés et tués sur place sont laissés sans sépulture, sans vêtements. Des enfants se font un jeu de leur crever les yeux, de leur enfoncer des baguettes dans le nez et les oreilles et de leur faire subir toutes sortes d’outrages. La panique règne en maîtresse à Antioche. Ce ne sont pas les Arméniens seulement, ce sont tous les chrétiens qui viennent chercher un refuge chez nous. Il en arrive par centaines. On peut à peine se frayer un chemin…
Je me dirige vers le quartier arménien. Là, c’est la dévastation avec toutes ses horreurs. On n’a pas incendié, il y a des enclavements de maisons turques qui auraient été la proie des flammes, mais à cela près c’est la destruction complète. Les portes, les fenêtres sont enfoncées. Des débris informes recouvrent le sol. Meubles, vaisselle, lingerie, vêtements, même les portes, même les fenêtres, tout a été emporté. Il ne reste rien.
Dans l’église arménienne, plus rien. Les murailles sont criblées de balles. Sur les dalles, des traînées de sang, des livres lacérés, des cendres. Tout à côté, dans une chambre, des cadavres entassés. L’un des soldats de notre escorte fait alors cette réflexion : « Quelle belle mosquée on pourrait construire ici ».
Les réfugiés continuent à affluer chez nous. Ils n’ont plus rien, et plus des trois quart des hommes ont été massacrés.
Ayant appris qu’un grand Agha de la ville avait recueilli des femmes et des enfants, nous allons le trouver et le prions de nous remettre ces personnes. Elles sont au nombre de 19, surtout des jeunes filles. Déjà on avait proposé à l’une d’elles d’apostasier et de devenir l’une des femmes de l’Agha. Nous les conduisons à la résidence…
Nous avons reçu la visite du commandant du Triumph, vaisseau anglais mouillé dans la baie de Souédié, et par lui nous avons appris les nouvelles de nos missions et de nos Pères de Khoderbek. La présence du cuirassé anglais a empêché le massacre de ces chrétiens.
Kessal, résidence des Pères franciscains de Terre-Sainte, à quelques heures de là, a été pillé et incendié. Il y a eu 180 victimes… 11
Après ce premier test criminel, nous imaginons le trio Jeune-Turc, assis autour d’une table pour évaluer l’opération-échantillon et voir comment remédier aux bavures qui se sont révélées. Elles sont nombreuses :
• Pourquoi massacrer les seuls Arméniens ? N’est-il pas meilleur de supprimer les autres chrétiens aussi ?
• Les missionnaires sont intervenus et ont ouvert leurs portes aux réfugiés. Pourquoi ne pas chasser ces témoins indésirables ?
• Le Consulat de France est intervenu, s’appuyant sur les Capitulations, reconnaissant aux Puissances Étrangères le droit de protection aux chrétiens. Ne faut-il pas résilier ce droit et annuler les Capitulations ?
• Les massacres ont eu lieu à domicile. N’est-il pas plus efficace de déporter ces chrétiens pour les massacrer loin des villes ou les laisser mourir de faim et de soif sous la chaleur du désert ? Pour éviter les troubles populaires, que personne ne sache ou révèle le sort des convois des déportés qui doivent mourir sans laisser de traces.
• L’extermination a été opéré par une populace incontrôlée. C’est à l’État lui-même, avec ses agents, de mener systématiquement l’opération, pour que personne ne s’échappe.
• Pourquoi a-t-on épargné les enfants et les femmes ? Les bébés sont encombrants, il faut les supprimer. Les femmes qui acceptent de devenir musulmanes seront épargnées pour meubler les harems. À mort toutes les autres.
• Les biens des chrétiens ont été la proie des pillards. Il n’en sera pas ainsi. Après l’élimination des propriétaires, on procédera lentement à l’inventaire et à la distribution. Biens, meubles et immeubles seront à notre disposition et l’argent dans nos comptes en banque.
N’allez pas croire que cette vision soit le résultat d’une imagination féconde ! Ce sera, de fait, le processus suivi systématiquement quand viendra l’heure du grand génocide.
1 Lettre du P. Thomas de Baabdath au P. Général, Kharpout, 20 décembre 1909, Archives Générales des Capucins à Rome, Fonds H72, Privati 11.
2 Lettre du P. Thomas de Baabdath au P. Général, Diarbakr, 10 décembre 1910, Archives Générales des Capucins à Rome, Fonds H72, Privati 17.
3 Lettre du P. Ludovic d’Eurre au P. Général, Kharpout, 27 décembre 1909, Archives Générales des Capucins à Rome, Fonds H72, Privati 10.
4 Lettre du P. Ludovic d’Eurre au P. Général, Kharpout, 13 décembre 1910, Archives Générales des Capucins à Rome, Fonds H72, Privati 16.
5 Lettre du P. Jean-Baptiste de Castrogiovanni au P. Général, Diarbakr, 13 décembre 1910, Archives Générales des Capucins à Rome, Fonds H72, Privati 13.
6 Jacques Rhétoré, Les chrétiens aux bêtes , Cerf, Paris, 2005, p. 14.
7 Ibid., p. 14, 22-23.
8 Ibid., p. 72.
9 Souvent même, par un raffinement de cruauté, dit un autre témoin, on contraignait ces pauvres malheureux à apostasier en leur faisant espérer qu’ils auraient la vie sauve, et on les massacrait ensuite.
10 Certains gouverneurs ne proclamèrent pas l’ordre du massacre, sachant que le sultan allait être déposé. C’est pourquoi le massacre n’a pas été général.
11 Revue Le Petit Messager de Saint François, 1909, p. 227 – 232.